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posté le 21-06-2008 à 16:41:08

Michel Berger

 


Un touche-à-tout de génie ! Tout ce qu'il compose se transforme en or. Vedette à 17 ans, découvreur de Véronique Sanson, mari et complice de France Gall, créateur de la comédie musicale Starmania avec Luc Plamondon, compositeur pour Johnny Hallyday, la carrière de Michel Berger s'arrêta un beau jour de l'été 92 sur un court de tennis de la Côte d'Azur. Un artiste unique s'éclipsait prématurément.

Issu d'une famille bourgeoise et parisienne, Michel Berger (de son véritable nom Michel-Jean Hamburger) est né le 28 novembre 1947 à Neuilly-sur-Seine, près de Paris. Son père, Jean Hamburger, est un professeur de médecine réputé. Cet homme très cultivé est un personnage secret, à la personnalité complexe. Sa mère, Annette est une brillante concertiste, elle joue du piano et a étudié avec Marguerite Long. Le jeune Michel, son frère Bernard et sa soeur Françoise, vivent dans un environnement agréable : dans un grand appartement parisien, où deux magnifiques pianos trônent dans le salon, la famille Hamburger reçoit des écrivains (Bernanos, André Maurois ou Henri Troyat) ou des grands scientifiques. Pour les enfants, la vie est un roman, même s'ils reçoivent une éducation religieuse protestante, qui se veut stricte.

 

La sensibilité du jeune Michel va être mise à rude épreuve dans sa dixième année. En effet, à cette date, un bouleversement familial a lieu. Son père, Jean, à la suite d'une infection pulmonaire qui dégénère et dont il se remet mal, décide de partir, sans explication et d'une façon brutale, malgré la sérénité affichée dans cette famille. L'équilibre est rompu. Le jeune garçon souffre de cet abandon. Pourtant, Annette, leur mère tente de préserver ce qui reste de complicité et de chaleur entre elle et ses enfants, ce qu'elle parviendra à faire encore longtemps.

Baigné dans un environnement musical aussi fertile, le jeune Michel qui joue du piano, puis par la suite de la clarinette classique, découvre aussi à l'âge de l'adolescence, la musique noire américaine avec notamment Ray Charles, et son célèbre titre "Georgia on my mind". Sérieux et brillant en classe, cela lui laisse le temps de composer et d'écrire des chansons sans prétention, avec ses copains du lycée Carnot (Paris).

Au début des années 60, la mode musicale française est au yéyé, sorte d'adaptation française, édulcorée, du rock'n'roll américain qui déferle sur l'Europe. Les paroles sont très simples, voire niaises. Dans ce contexte particulier et fleurissant, certaines maisons de disques recherchent de jeunes talents. C'est le cas entre autres, de Pathé Marconi, qui par le biais de son directeur artistique, Jacques Sclingand fait passer des auditions. Michel et ses amis de lycée s'y présentent. Seul Michel est retenu. Il n'a que 15 ans et une carrière de chanteur semble s'offrir à lui. La seule condition est imposée par sa mère, qui lui demande de terminer quand même sa scolarité et de passer son baccalauréat.

Vedette à 17 ans


Au printemps 63, sort le premier 45 tours "Amour et Soda" sous le nom de Michel Berger, pseudonyme qu'il s'est lui-même donné. Malheureusement, ce premier essai passe inaperçu et peu de radios le passent sur leur antenne. "Tu n'y crois pas" est le second 45 tours du jeune chanteur. Ce titre est repéré par l'équipe de la célèbre émission de radio d'Europe 1, Salut les Copains et fait l'objet d'un véritable matraquage sur l'antenne. C'est le début d'un succès modeste qui durera le temps de sept 45 tours entre 1963 et 1966. Conformément au vœu de sa mère, il continue sa scolarité. Il ne fait ni tournée ni promotion contrairement à ses pairs.

A l'âge de 18 ans, ayant passé le baccalauréat avec succès, il est inscrit en philosophie à l'Université. Mais sa principale activité est en fait chez Pathé Marconi. Le directeur artistique, Jacques Sclingand, qui a remarqué que Michel Berger faisait preuve d'un grand intérêt et d'un conseil avisé pour les enregistrements des disques, lui donne la charge du secteur nouveaux talents de chez Pathé Marconi. Il rencontre aussi Claude Michel Schönberg, avec qui il partage la direction artistique du catalogue jeunesse.

Son premier succès de compositeur, il le doit à une chanteuse météore du nom de Patricia avec le titre "Quand on est malheureux". L'argent qu'il recevra des droits d'auteur, lui servira à s'acheter une jolie Triumph. Il écrit d'autres chansons pour d'autres interprètes, mais il ne renouvelle pas tout de suite le succès qu'il a eu avec Patricia.

En 1966, Michel Berger fait la connaissance de Véronique Sanson au hasard d'une rencontre de plusieurs amis. L'année suivante, il est amené à faire passer une audition au groupe dont elle fait partie, les Roches Martin chez Pathé Marconi, et leur permet d'enregistrer. Le groupe ne survivra pas longtemps contrairement à la relation entre Michel Berger et Véronique Sanson. L'histoire d'amour qui va les unir est celle de deux musiciens doués, qui se retrouvent et vivent dans le même univers.

Durant l'été 70, il effectue un voyage aux Etats-Unis où il espère trouver de nouvelles émotions musicales. Il rencontre Ira Gershwin, le frère de George Gershwin, auteur du célèbre "Porgy and Bess" et revient avec l'idée que ce qu'il compose ne doit pas se cantonner à un genre particulier (chanson, musique de film, etc.) mais si possible tout essayer.

En 71, il enregistre sa première véritable œuvre adulte et personnelle. "Puzzle" est le résultat de l'héritage classique et de sa culture musicale propre, entre pop et rock des années 70. L'album est construit avec l'aide de son compère, pianiste-arrangeur de talent, Michel Bernholc. Oscillant entre orchestre symphonique, groupe pop et concerto pour piano, la musique instrumentale qu'il propose peut dérouter. A tel point que ce disque est un échec commercial. C'est en plus, la dernière collaboration de Michel Berger avec la firme Pathé Marconi. En effet, Jacques Sclingand quitte le métier et laisse son protégé seul avec son avenir.

Directeur artistique de Véronique Sanson


C'est donc en 72 que Michel Berger devient le directeur artistique de WEA-Filipacchi. Sa première signature de jeune artiste se nomme Véronique Sanson. Nul n'est mieux placé que lui pour déceler le talent de celle qui depuis un certain temps déjà, accumule de très belles chansons. La préparation de son album qui porte le titre emblématique de "Amoureuse" est minutieusement orchestrée par Berger, toujours flanqué de Michel Bernholc auquel vient s'ajouter un excellent guitariste, Gérard Kawczynski dit Crapou. Le résultat est magnifique et résolument dans l'air du temps. Les mélodies sont fortes et la voix de Véronique Sanson, unique, donne aux textes une ampleur exceptionnelle. La presse est dithyrambique et le public enthousiaste. "Besoin de personne" est la chanson phare de l'album et se trouve rapidement propulsée en haut des hit-parades français.

Suit la préparation du second album de Véronique. Mais en pleine période d'enregistrement, en octobre, la jeune chanteuse disparaît sans crier gare, laissant son entourage, dont Michel Berger, sans nouvelle. Fin 72, le nouvel album sort, alors que la jeune femme a mis les voiles pour l'Amérique, emmenée par le guitariste Stephen Stills. Berger se sent trahi et une fois de plus abandonné. Le seul palliatif à son immense douleur semble être le travail.

Ainsi naît en 73, l'album très personnel de Michel Berger "Coeur brisé". Rarement, un disque n'aura été conçu dans le moment présent, où l'interprète et l'auteur ne font qu'un, pour exprimer toute la tristesse qui l'habite. La brisure est difficile à accepter mais le disque permet de cicatriser la plaie, tout du moins en surface. Car rien ne sera jamais vraiment réglé, si ce n'est par chansons interposées.

Chez WEA, Michel Berger continue son travail de directeur artistique. Un jour de 73, Françoise Hardy lui téléphone et lui demande de travailler avec elle. Elle est en fait très impressionnée par les deux albums de Véronique Sanson, qui à ses yeux, augure une nouvelle ère dans la chanson française. Désireuse aussi de laisser définitivement de côté, son image de chanteuse pour adolescents, elle espère avec sa participation, changer de registre. En 73, sort donc un album intitulé "Message personnel". Malgré des séances d'enregistrement difficiles, la chanson qui a donné le titre à l'album est une véritable perle : elle reste jusqu'à maintenant un moment important de la carrière de Françoise Hardy. Les premiers mots "Si tu crois un jour que tu m'aimes" restent gravés dans la mémoire de nombreux fans. Le titre est un grand succès commercial.

Michel Berger ne perd pas de vue pour autant son travail personnel. En 74, "Chanson pour une fan" rend hommage à ces dizaines de personnes qui lui ont écrit et l'ont soutenu durant les moments de déprime. Cet album est d'ailleurs plus positif que le précédent. La rupture a été digérée. Message d'espoir, le premier 45 tours s'intitule "Ecoute la musique (quelle consolation fantastique)", comme si l'univers dans lequel il baignait quand il était enfant, venait à son secours pour éponger sa tristesse.

France Gall


Mais la rencontre avec une jeune chanteuse, issue comme lui de la vague yéyé va venir transformer sa vie. France Gall est au début des années 70, une jeune femme un peu perdue, qui a débuté très tôt dans la chanson, qui a même gagné l'Eurovision en 65 avec "Poupée de cire poupée de son". Elle fait aussi partie de WEA et désire travailler avec cet auteur-compositeur qui lui semble être le plus approprié pour donner une nouvelle orientation à sa carrière. Malgré les premières réticences de Michel Berger qui préfère son métier de directeur artistique, France Gall réussit à le faire céder. Durant la période où ils travaillent beaucoup ensemble, les deux artistes tombent amoureux. Et le premier 45 tours issu de leur collaboration s'intitule "La Déclaration". L'album "France Gall" sort en 75.

La même année, Berger fait paraître son propre disque "Que l'amour est bizarre". Le succès est mitigé même si un titre comme "Seras-tu là" est une superbe chanson. Tout se passe comme si cet homme discret ne tenait pas à se retrouver sous les feux de la rampe et s'exprimait mieux par la voix d'autres interprètes. Il récidive pourtant en 76 avec "Mon piano danse". Presque aucun titre ne retient l'attention du public. Son image est celle d'un éternel étudiant, gentil et sérieux, loin des frasques des chanteurs de rock. Rien à voir non plus avec la déferlante disco. Son métier de producteur le passionne et son talent d'interprète n'est peut être pas assez mis en valeur.

Le 22 juin 1976, Michel Berger et France Gall se marient à Paris dans la plus stricte intimité. Pour les deux artistes, la vie privée est un domaine auquel aucun journaliste ni photographe ne doit avoir accès. Ils ne dérogeront pas à cette règle. Ce couple amoureux s'apprête d'ailleurs à emménager dans une grande maison à Rueil Malmaison en banlieue parisienne.

"Ça balance pas mal à Paris" est le duo que proposent Berger et France Gall durant cet été-là. Cette chanson est extraite d'une émission de télévision consacrée à Michel Berger "Emilie ou la petite sirène".

En 77, sort le nouvel album de France Gall écrit par Michel Berger "Dancing Disco" qui augure une série d'album à succès.

Starmania


Mais le véritable talent de Michel Berger réside sans doute dans sa capacité à être l'initiateur de petites et de grandes aventures, à être la tête pensante, le grand organisateur et ordonnateur de projet. Depuis 1975, il réfléchit à la façon d'écrire une comédie musicale, genre que l'on dit typiquement américain et impossible à adapter en français. Il s'accroche à cette idée et entreprend, seul, l'écriture de "Angelina Dumas". L'histoire est inspirée par celle de Patricia Hearst, riche héritière, enlevée par une bande de terroristes, qui finit par épouser la cause de ses ravisseurs et prendre les armes. Mais son travail ne le satisfait pas entièrement. Il fait alors appel à Luc Plamondon, parolier de Diane Dufresne. En 76, les rencontres entre les deux hommes sont fréquentes et après plusieurs mois, ils peuvent envisager de sortir un double album : le "casting" se compose entre autres de Diane Dufresne, Daniel Balavoine, France Gall et Fabienne Thibeault. Le 16 octobre 78, le disque sort sous le nom de "Starmania". C'est immédiatement un énorme succès. Double album d'or en France et n°1 des ventes au Canada pendant 20 semaines, l'oeuvre grandiose de ces deux créateurs doit devenir un spectacle donné sur scène. Après de nombreuses négociations, recherches de partenaires financiers et enfin, mise en scène à la hauteur des grandes soeurs américaines, cette comédie musicale qui est en fait un opéra rock, est donnée à Paris au Palais des Congrès pendant 3 semaines en avril 79 (soit environ 96.000 spectateurs). Le 24 juin, une représentation est donnée à Montréal au Stade olympique devant 80.000 personnes qui hurlent de joie et d'enthousiasme.

Une note de bonheur personnel vient illuminer la vie de Michel Berger qui est en pleine période d'euphorie professionnelle : France Gall donne naissance à une petite fille, Pauline, le 14 novembre 78.

Au milieu de l'année 1980, "La Groupie du pianiste" est le titre que l'on entend sur toutes les radios. Michel Berger vient enfin de signer un tube, et s'étonne de ce succès personnel soudain. L'album "Beauséjour" renferme en fait deux autres succès : "Celui qui chante" et "Quelques mots d'amour". Il reste pourtant un interprète discret qui ne renouvellera pas ce record de vente et de popularité.

Acharné de travail, Michel Berger trouve le moyen de signer cette même année l'album de sa femme France Gall "Paris, France". Mais 1980 est un bon millésime car outre les deux albums des deux chanteurs, Michel Berger est contacté, à sa plus grande joie, par la star internationale de la pop, Elton John. Ce dernier désire travailler avec cet auteur-compositeur dont il connaît par cœur toutes les chansons. C'est ainsi que de leur collaboration naît un duo France Gall/Elton John, signé Berger, "Donner pour donner" qui restera longtemps en haut des hit-parades.

Premier concert


Introverti et timide, Michel Berger va cette année-là, réussir dans le dernier domaine qu'il n'avait pas encore exploré, à savoir la scène. Il se produit en effet au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, du 30 juin au 5 juillet. Là encore, son professionnalisme et son enthousiasme l'emportent. Accompagné par l'Orchestre des Concerts Colonne, dirigé par son vieil ami, Michel Bernholc et par dix musiciens de rock, le chanteur "s'éclate" derrière son piano en interprétant son propre répertoire mais aussi des versions toutes personnelles de "Message personnel" ou "Des uns contre les autres".

Après la naissance de son deuxième enfant, Rafaël, petit garçon débarqué le 2 avril 81, le jeune papa part en tournée en octobre. A partir de ce moment-là, la vie familiale qui de fait, se mélange avec la vie professionnelle va être quelque peu réglementée afin de préserver les enfants d'une activité parentale trop intense. Les deux interprètes sortiront leur album en alternance et non en même temps.

L'album "Beaurivage" de Michel Berger sort en 81. Il ne recèle qu'un seul tube "Mademoiselle Chang", chanson en hommage à une jeune cambodgienne exilée en France qui s'occupe de ses enfants. La jeune femme a fui son pays et a perdu la trace de sa famille. Berger va s'occuper des démarches administratives et lui permettre de retourner voir les siens.

Cet homme généreux pour qui le mot famille a un véritable sens, va connaître à ce moment-là, une immense douleur. En effet, son frère aîné, Bernard, le chef du clan meurt à la suite d'une maladie. Par protection personnelle, Michel Berger se réfugie dans le travail.

Après un projet américain bien avancé mais finalement avorté, il se consacre à l'écriture de musique de film, dont celui de Jean-Paul Rappeneau "Tout feu, tout flamme", avec Yves Montand. Il effectue aussi un retour sur scène remarqué. Nettement plus à l'aise, il investit le célèbre Olympia à Paris du 13 au 29 avril 82 et connaît un succès phénoménal, qui vient sans doute le réconforter après un hiver difficile.

Il décide aussi que c'est le moment pour lui de prendre un peu de recul et de partir en voyage. La Chine est sa première destination. Il écrit un récit de voyage qui paraît dans le quotidien français, Libération. Il s'envole ensuite pour le Brésil.

En 83, après cette parenthèse sort son nouvel album "Voyou". La critique ne voit dans cet opus que la copie d'un bon élève, même si un titre "Le Prince des Villes" émerge de là. Il entreprend ensuite une tournée à travers la France, accompagné par des musiciens hors pair, rodés à la méthode Berger, professionnalisme, exigence et travail. Homme d'affaire averti, il crée le label Apache, qui correspond à ce qu'il a envie de faire et s'adjoint les services d'un collaborateur de longue date, Patrick Villaret. Celà lui permet de gérer l'entreprise Gall/Berger et de mettre en route une véritable politique de recherche de nouveaux talents.

Après la sortie en 84 de "Débranche", album de France Gall, c'est au tour de Michel Berger en 85 avec "Différences", disque de bons sentiments avec entre autres les titres "Y'a pas de honte" et "Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux".

En 85, après avoir vu au Stade de Wembley en Angleterre, le concert "Band Aid" qui permet de récolter des fonds pour lutter contre la famine en Ethiopie et après avoir participé à une opération similaire en France "Chanson pour l'Ethiopie", Michel Berger s'interroge sur une façon plus directe et plus constructive d'apporter sa contribution personnelle au développement des pays pauvres. Avec son ami Daniel Balavoine, France Gall et d'autres, le voilà qui s'engage dans "Action Ecole", fondation destinée à secourir les enfants de ces régions. De cette expérience parfois douloureuse naîtra un des plus beaux titres de France Gall, "Babacar".

Auteur-compositeur pour Johnny Hallyday


Les aventures se suivent mais ne se ressemblent pas. Michel Berger rencontre, grâce au PDG de Polygram le chanteur le plus populaire en France, Johnny Hallyday. Désireux de donner un nouveau souffle à sa carrière, celui-ci demande à l'auteur-compositeur de lui écrire une chanson. Pour Berger, c'est un album ou rien. Les deux hommes qui, à première vue, n'ont pas grand chose en commun, trouvent une complémentarité dans la personnalité de l'autre. Entre la bête de scène et la bête de studio, un lien solide va se tisser. En 85, sort donc "Rock and roll attitude" avec le chef-d'oeuvre "Quelque chose de Tennessee" que Hallyday chante avec tant de justesse, comme s'il avait réussi à s'accaparer la finesse d'interprétation de Berger. Quand vient l'heure pour Hallyday de remonter sur scène, c'est encore à Berger que l'on demande de faire la mise en scène du show au Palais Omnisport de Bercy, à Paris en 87.

Entre temps, ce dernier a eu l'occasion de remonter sur scène au Zénith à Paris. En avril 86, il investit les lieux avec un dispositif scénique particulier en noir et blanc, avec lequel il joue durant tout le spectacle.

En 88, Michel Berger et Luc Plamondon décide de remonter l'opéra rock "Starmania". Nouvelle distribution (dont la belge Maurane, en pleine ascension), retouches des paroles et nouvelle mise en scène, le spectacle est à nouveau un grand succès, relayé par un disque studio, un disque live et une cassette vidéo. "Starmania" sera joué jusqu'en 89, avec à la clé une tournée dans le monde entier.

Fin 90, sort le dernier album de Michel Berger "Ça ne tient pas debout". Pochette sobre, voire austère, le nouveau Berger, peut-être glacial comme dans le titre "Paradis blanc", semble perdu dans d'autres sphères. Aucune tournée ni promotion ne sont prévues pour mettre en valeur cet opus.

Ses nombreuses activités le poussent à délaisser certains aspects de son métier : quasiment en même temps que la sortie de cet album, il compose avec Luc Plamondon le dernier opéra rock qu'il a en tête, "La légende de Jimmy", ode lyrique au célèbre acteur James Dean. Le succès est relatif même si les radios passent le titre éponyme, chantée par Diane Tell durant l'automne 90.

En février 91, alors que "La Légende de Jimmy" termine sa carrière, Michel Berger travaille sur "Tycoon", libre traduction en anglais de "Starmania". Négociations, voyages et contacts en tout genre ne permettront de faire aboutir le projet discographique qu'en 92. Plusieurs anglais et américains prêtent leur voix à ces héros qui dénoncent la misère urbaine si présente dans leur propre pays : Céline Dion, Kim Carnes, Tom Jones, Nina Hagen, Cindy Lauper qui interprète avec maestria "The world is stone" ("Le Monde est stone") et Peter Kingsberry.

Un disque pour deux


En février 92, Michel Berger apprend la mort de son père Jean Hamburger. Resté glacial jusqu'à la fin de sa vie, aucun échange ou presque n'a eu lieu entre les deux hommes ; sa disparition ressemble à un ultime abandon. Comme d'habitude, Michel Berger se tait.

En juin 92, France Gall et Michel Berger sortent un album en commun. Ce que le public croyait impossible à force d'attente, les deux artistes finissent par le faire. "Double jeu" est le résultat de cette fusion musicale, si difficile à trouver. Une scène est prévue pour fin 92.

Le 2 août 92, le destin met fin à de nombreuses années de recherche et de travail personnel reconnu par des milliers de fans. Michel Berger meurt d'un arrêt cardiaque à la suite d'une partie de tennis dans sa propriété de Ramatuelle, dans le midi de la France.

Sa femme France Gall, monte sur scène, seule, à Bercy en 1993 pour défendre le dernier album et pour rendre un hommage à Michel Berger, l'artiste. Après la mort de leur fille Pauline en 1997, la chanteuse disparaît de la scène musicale.

*

Entré à pas feutrés dans le monde de la variété, Michel Berger a su se rendre indispensable. L'art de la chanson a pris toute son importance avec lui et a permis à de nombreux interprètes d'accéder à un monde secret, subtil et riche. En 2002, pour les 10 ans de sa disparition, un coffret paraît relatant son oeuvre enrichie d'un inédit, "la Fille au sax".

 


Commentaires

 

1. bruneetl-espritrock  le 15-07-2008 à 13:23:10

cé pas trop mon style de musique!!

 
 
 
posté le 17-06-2008 à 20:45:02

semaine de la musik

voici ma semaine prefere la semaine de la musik

cette semaine je vous parlerai de:

 

michel berger

daniel balavoine

jean jacques goldman

telephone

emile et image

et surtout une legende la star prefere de mon beau pere jonnhy halyday

 donc voici le debut de la semaine

 

telephone

Membres du groupe

  • Jean-Louis Aubert, né le 12 avril 1955 à Nantua : Guitare / chant
  • Louis Bertignac, né le 23 février 1954 à Oran, Algérie : Guitare / chant
  • Richard Kolinka, né le 7 juillet 1953 à Paris : Batterie
  • Corine Marienneau, née le 7 mars 1952 à Paris : Basse / chant

Biographie


Les débuts

L'histoire de Téléphone commence le 12 novembre 1976 au Centre américain de Paris, Boulevard Raspail. Ce soir-là doit avoir lieu un concert des jeunes Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka, deux musiciens qui ont déjà fait partie de quelques groupes, dont j'adore et Sémolina (avec lequel ils sont parvenus à sortir un unique single face A "Plastic rocker", face B "Et j'y vais déja" ). Ils ont préparé le concert avec une ardeur toute juvénile : pose d'affiches, concert gratuit et improvisé à la sortie du lycée... Seul problème : ils n'ont personne pour les accompagner. Ils font donc le tour des amis, et parviennent in extremis à trouver deux musiciens compétents et libres : Louis Bertignac et Corine Marienneau, tous deux anciens du groupe Shakin' Street.

 

 

 

Les futurs Téléphone sont donc déjà au complet, même s'ils s'appellent encore « ! ». Devant un public de 500 personnes, ils jouent quelques compositions d'Aubert (dont Hygiaphone et Métro, c'est trop !) et des reprises de rock anglais (The Who, The Rolling Stones...), et remportent un succès hors du commun pour un petit groupe inconnu. Artistiquement, l'expérience se révèle marquante : les quatre musiciens déclareront plus tard avoir ressenti lors de ce premier concert une alchimie aussi mystérieuse qu'excitante, qui les pousse à rester ensemble. Avec l'aide d'un copain d'Aubert, François Ravard, qui fait office de manager, ils partent donc à la recherche d'engagements, jouant dans les MJC, les soirées dansantes, et bientôt les salles de spectacle sous le nom de « Téléphone », faire la promotion d'un groupe dénommé « ! » s'étant révélé une tâche pour le moins ardue.

En cette fin des années 1970, le rock français n'existe quasiment pas. Ce qui s'en est le plus rapproché est le mouvement « yéyé » (Johnny Hallyday, Dick Rivers ...), flirtant avec la variété et encore éloigné du rock pur et dur de Jimi Hendrix ou de Led Zeppelin. Les jeunes Téléphone, avec leur son sans concession inspiré des groupes anglais, font donc sensation partout où ils passent. Ils ne tardent pas à jouer au Gibus, prestigieux club parisien, puis deviennent des habitués des fins de soirée aux studios de Radio France avec Jean-Louis Foulquier.

Les mois suivants, l'ascension du groupe est foudroyante :

Le 26 mars 1977, à l'initiative de la RATP, le groupe donne un concert gratuit au métro République. En résulte un énorme embouteillage et le blocage de la ligne.

Le 2 mai, ils assurent la première partie d'Eddie & the Hot Rods au pavillon de Paris, leur volant la vedette.

Le 7 juin, profitant de la défection de Blondie, ils jouent à l'Olympia en première partie du groupe americane Television. Le concert remporte un très grand succès, et des critiques enthousiastes dans les journaux. Dès le lendemain, le groupe enregistre son premier 45 tours en public au Bus Palladium. Le 45 tours, autoproduit à 2000 exemplaires et vendu 5 francs à la sortie des concerts par le groupe, puis réédité par le label Tapioca, comprend Hygiaphone et Métro (c'est trop). Le disque, pourtant sorti sans aucune autre promotion que les concerts du groupe, remporte un succès très encourageant.

Un mois plus tard, suite à un article paru dans le magazine « Rock & Folk », Téléphone est approché par la maison de disque Pathé-Marconi. Le 25 août 1977, moins d'un an après sa formation, le groupe est déjà signé.

Les titres étaient signés Téléphone/Aubertignac (nom valise formé des deux noms : Jean-Louis Aubert et Louis Bertignac).

Telephone, le 1e album

Dans la foulée de cette signature, Téléphone sort, le 25 novembre 1977, un album éponyme, toujours sans autre promotion que leurs concerts. Enregistré en 17 jours à l'Eden Studio de Londres et produit par Mike Thorme, le disque se vend à plus de 30 000 exemplaires en quelques mois. En février 1978, il est n°1 des ventes en France. L'année suivante, soutenu par la maison de disque qui décide de lui assurer une promotion digne de ce nom, ce premier disque sera disque d'or.

Le groupe, quant à lui, part pour sa première tournée française. Les prestations sont souvent explosives, et parfois pas uniquement sur scène : le 16 décembre, un concert gratuit au Pavillon de Paris dégénère, et deux rames de métros sont détruites par 6000 fans surexcités. Téléphone devient le phénomène musical français du moment, le groupe qui incarne à lui seul le rock and roll en France. Il tourne même en Angleterre, remportant un certain succès.


Crache Ton Venin

 

 

Un nouvel album intitulé Crache ton venin sort le 2 avril 1979, Enregistré en seulement 15 jours aux studios Redbus de Londres et produit par Matin Rushent, c'est l'album de la consécration : il est disque de platine, avec plus de 400 000 exemplaires vendus. Le single emblématique de l'album, La Bombe humaine est immédiatement n°1, et reste classé dans le hit-parade de l'époque pendant 53 semaines d'affilée.

Ce second album est davantage un travail collectif : Jean-Louis Aubert est toujours le chanteur du groupe, mais les autres musiciens commencent à composer et à chanter également. Le succès n'a rien entamé du son de Téléphone, toujours résolument rock and roll, ni de l'attitude des musiciens ou des paroles des chansons, pourtant critiquées par certains, qui les jugent trop simplistes. Le groupe rétorque que le rock est une musique adolescente qui n'a pas à être trop intellectualisée...

Le groupe appuie également sa popularité sur les concerts, très nombreux et plus énergiques que ceux de n'importe quel autre groupe français du moment : au cours du seul printemps 1979, ils réalisent plus de 60 dates. L'une d'entre elle est filmée par Jean-Marie Périer pour le documentaire Téléphone Public, qui sort en salles le 13 juin 1980.

En septembre 1979, Téléphone joue devant 100 000 spectateurs à la Fête de l'Humanité. Le goût de la provocation du groupe ne plaît pas à tout le monde : arrivant dans une limousine aux vitres teintées, les quatre musiciens sont pris à partie à cause des masques de Chirac, Giscard, Mitterrand et Marchais qu'ils arborent.

 

 


Au Cœur de la Nuit

 

 

Enregistré pendant l'été 1980 au studio Pathé à Paris et à l'Electric Ladyland de New York, Au cœur de la nuit, le troisième album de Téléphone, sort le 20 octobre 1980. En décembre, il est déjà double disque d'or !

Après un court passage en Italie, le groupe entame début 1981 une grosse tournée française : 3000 personnes par soir en moyenne et une quantité impressionnante de matériel.

En mai 1981, François Mitterrand devient le premier président de gauche de la Ve République. Téléphone, qui n'a jamais fait mystère de ses tendances politiques, participe au gigantesque concert organisé le 10 juin, place de la République pour célébrer la victoire. La chanson Faits Divers, interprétée en direct, tient lieu de générique au journal télévisé de la nuit sur Antenne 2.

En juillet, Téléphone tourne en Allemagne et en Angleterre aux côtés d'Iggy Pop.

 

 


Dure Limite

 

 

En mars 1982, Téléphone part à Toronto pour enregistrer son quatrième album, Dure limite, produit par Bob Ezrin, qui s'est précédemment occupé d'artistes comme Alice Cooper, Lou Reed, Pink Floyd ou Peter Gabriel. Le 33 tours sort dans les bacs le 3 juin 1982. Après trois disques chez Pathé-Marconi, le groupe a signé fin 1981 chez Virgin, en échange d'une avance de 5 millions de francs. Le patron de Virgin, Richard Branson, a l’intention de faire d'eux un groupe de dimension internationale. En effet, malgré quelques tournées à l'étranger, Téléphone reste dans une large mesure un phénomène purement franco-français.

Fortement soutenu par leur label, qui fait entre autres réaliser par le cinéaste punk Julien Temple une vidéo pour Ça (c'est vraiment toi), avec des sosies de personnalités telles que Margaret Thatcher ou Sid Vicious, le disque est le plus grand succès de l'histoire du groupe ; en février 1983, il s'est déjà vendu à 500 000 exemplaires.

Pourtant à cette époque, la concurrence commence à exister en France : de nouveaux groupes de rock français, tels que Trust ou Indochine, marchent sur les plates-bandes de Téléphone. Le référendum 1981 du magazine musical Best place même Trust en première position devant Téléphone. C'est aussi la mode new wave des boîtes à rythme et des synthétiseurs, à laquelle le groupe résiste en conservant un son très rock, même si certains jugent le dernier album trop produit.

Le 14 juin 1982, les membres de Téléphone réalisent un rêve en faisant la première partie des Rolling Stones devant 80 000 spectateurs à l'hippodrome d'Auteuil; Mais le trac et des problèmes techniques gâchent quelque peu la fête. La tournée française, entamée début octobre, ne se passe pas non plus idéalement : le 15 octobre, Bertignac se casse la clavicule en tombant sur scène. Le groupe termine le concert à trois, mais le reste de la tournée doit être reporté.

Sous l'impulsion de Branson, le groupe fait une série de pas vers le public étranger. La version "export" de l'album- six titres dont cinq en langue anglaise- de Dure Limite est réalisée pour le marché anglo-saxon. les textes anglais devaient être signés par Lou Reed, mais Aubert, guère satisfait du résultat, s'y colle finalement lui-même, et en 1983, le groupe part pour une tournée internationale : Allemagne, Italie, Grèce, Tahiti, Nouméa et surtout les États-Unis. Hélas, le succès de la tournée est très relatif : seuls deux spectateurs assistent au concert de Chicago.

 

 


Un Autre Monde

 

 

En 1984, Téléphone est un groupe fatigué. La pression commerciale, les tournées incessantes et les échecs récents, notamment aux États-Unis, commencent à entamer l'ambiance au sein du groupe. Cette fatigue se retrouve dans le son d’Un Autre Monde, leur nouvel album, enregistré au cœur de la campagne anglaise, dans le studio de Glyn Johns qui a travaillé avec plusieurs des idoles du groupe : Rolling Stones, Who, Lec Zeppelin, Eric Clapton.... Le disque est de loin leur plus mélancolique. Il marque aussi l'arrivée d'un son plus moderne et moins rock, avec des synthétiseurs. Ce qui ne l'empêche nullement d'être un succès, et de se vendre rapidement à plus de 600 000 exemplaires !, notamment grâce à la chanson qui donne son titre au 33 tours et qui devient un tube fin 84 début 85 en atteignant le n°5 au Top 50; le single y reste classé 25 semaines d'affilée, et le clip de la chanson réalisé par Jean-Baptiste Mondino, alors en pleine ascension, n'est sans doute pas complètement étranger à ce succès.

En mai, Téléphone entame ce qui sera sa dernière tournée mondiale : les concerts s'enchaînent au Japon, en Belgique, en Hollande, en Angleterre, au Danemark, et bien sûr en France, où le groupe remplit le Zénith de Paris cinq soirs d'affilée. Mais les musiciens, qui se fréquentent de moins en moins en dehors de la scène, ont du mal à prendre plaisir à cette tournée.

 

 


La fin du groupe

Début 1986, le groupe entre en studio pour produire un nouvel album. Mais la tension s'est accentuée entre les musiciens, et seul le single Le jour s'est levé sort pour faire patienter les fans. Ce sera leur dernier succès; n°4 au Top 50, classé 19 semaines fin 85, début 86.

Depuis quelques mois déjà, les membres du groupe s'éloignent de Téléphone, collaborant de plus en plus à des projets extérieurs : Corine Marienneau et Louis Bertignac participent à la bande originale du film Subway, et Corine fait une apparition aux côtés de Gérard Lanvin dans le film Moi vouloir toi de Patrick Dewol.

Le 24 mars 1986, le manager de Téléphone annonce que les musiciens vont prendre une année sabbatique pour mener à bien leurs projets personnels. Virgin précise : « En aucun cas ce congé de 12 mois ne signifie la séparation du groupe ».

Pourtant, moins d'un mois plus tard, le 21 avril, Corine, Jean-Louis, Louis et Richard annoncent leur séparation. Un disque live posthume, enregistré au Zénith, sort quelques mois plus tard, et les membres du groupe se concentrent, chacun de leur côté, sur leurs carrières solo.

Bien qu'il arrive au groupe de se reconstituer pour une session entre amis, des tensions, que Louis Bertignac qualifie de « quasiment inexplicables », subsistent entre Jean-Louis Aubert et Corine Marienneau. Cependant, le groupe s'est déjà reformé lors d'un concert de Louis Bertignac au Bataclan en 1994 et, récemment, Louis et Jean-Louis se sont retrouvés de plus en plus régulièrement, comme à l'Olympia en 2005 où Jean-Louis est monté jouer quelques morceaux avec Louis, ou encore au Téléthon de cette même année. Le 2 décembre 2006, Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka se retrouvent sur le plateau de Taratata sur France 2 pour une version particulièrement endiablée de Ça (c'est vraiment toi), dans laquelle le plaisir pris par les trois musiciens est manifeste, faisant une fois de plus fantasmer les fans sur une éventuelle reformation du groupe.

Néanmoins, dans une interview le 8 avril 2008, Jean-Louis Aubert affirme avoir "donné son accord" pour une reformation, "mais je veux que ça se fasse dans le plaisir", souligne-t-il.

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. vivrenotreamour  le 21-06-2008 à 13:02:58  (site)

bonjour je vient te souhaiter une bonne fête de la musique et un bon week-end
bis patricia

2. vivrenotreamour  le 04-07-2008 à 17:29:02  (site)

je passe te souhaiter
Hebergeur d'images
un bon debetut de week-end bis patricia

3. vivrenotreamour  le 04-07-2008 à 17:29:05  (site)

je passe te souhaiter
Hebergeur d'images
un bon debetut de week-end bis patricia

4. bruneetl-espritrock  le 15-07-2008 à 13:22:30

cé trop bien telephone!! ma préférée cé cendrillon!!!!

5. magoo  le 07-08-2008 à 17:14:01  (site)

a téléphone ke de bon souvenirs

 
 
 
posté le 31-05-2008 à 08:54:47

ce que j étudie en cours de musik

 

 

 

Vesoul

 

 
Paroles et Musique: Jacques Brel   1968
© Editions Pouchenel
 


T'as voulu voir Vierzon
Et on a vu Vierzon
T'as voulu voir Vesoul
Et on on a vu Vesoul
T'as voulu voir Honfleur
Et on a vu Honfleur
T'as voulu voir Hambourg
Et on a vu Hambourg
J'ai voulu voir Anvers
Et on a revu Hambourg
J'ai voulu voir ta sœur
Et on a vu ta mère
Comme toujours

T'as plus aimé Vierzon
Et on a quitté Vierzon
T'as plus aimé Vesoul
Et on a quitté Vesoul
T'as plus aimé Honfleur
Et on a quitté Honfleur
T'as plus aimé Hambourg
Et on a quité Hambourg
T'as voulu voir Anvers
Et on n'a vu qu'ses faubourgs
Tu n'as plus aimé ta mère
Et on a quitté sa sœur
Comme toujours

Et je te le dis
Je n'irai pas plus loin
Mais je te préviens
J'irai pas à Paris
D'ailleurs j'ai horreur
De tous les flons flons
De la valse musette
Et de l'accordéeon


T'as voulu voir Paris
Et on a vu Paris
T'as voulu voir Dutronc
Et on a vu Dutronc
J'ai voulu voir ta sœur
J'ai vu le mont Valérien
T'as voulu voir Hortense
Elle était dans l'Cantal
J'ai voulu voir Byzance
Et on a vu Pigalle
et a la gare Saint-Lazare
J'ai vu les Fleurs du Mal
Par hasard

T'as plus aimé Paris
Et on a quité Paris
T'as plus aimé Dutronc
Et on a quitté Dutronc
Maintenant je confonds ta sœur
Et le mont Valérien
De ce que je sais d'Hortense
J'irai plus dans l'Cantal
Et tant pis pour Byzance
Puisque j'ai vu Pigalle
Et la gare Saint-Lazare
C'est cher et ça fait mal
Au hasard

Et je te le redis chauffe Marcel
Je n'irai pas plus loin
Mais je te préviens kaï kaï
Le voyage est fini
D'ailleurs j'ai horreur
De tous les flons flons
De la valse musette
Et de l'accordéon

T'as voulu voir Vierzon
Et on a vu Vierzon
T'as voulu voir Vesoul
Et on on a vu Vesoul
T'as voulu voir Honfleur
Et on a vu Honfleur
T'as voulu voir Hambourg
Et on a vu Hambourg
J'ai voulu voir Anvers
Et on a revu Hambourg
J'ai voulu voir ta sœur
Et on a vu ta mère
Comme toujours

T'as plus aimé Vierzon
Et on a quitté Vierzon... chauffe... chauffe
T'as plus aimé Vesoul
Et on a quitté Vesoul
T'as plus aimé Honfleur
Et on a quitté Honfleur
T'as plus aimé Hambourg
Et on a quité Hambourg
T'as voulu voir Anvers
Et on n'a vu qu'ses faubourgs
Tu n'as plus aimé ta mère
Et on a quitté sa sœur
Comme toujours ... Chauffez les gars

Mais mais je te le reredis ... Kaï
Je n'irai pas plus loin
Mais je te préviens
J'irai pas à Paris
D'ailleurs j'ai horreur
De tous les flons flons
De la valse musette
Et de l'accordéon


T'as voulu voir Paris
Et on a vu Paris
T'as voulu voir Dutronc
Et on a vu Dutronc
J'ai voulu voir ta sœur
J'ai vu le mont Valérien
T'as voulu voir Hortense
Elle était dans l'Cantal
J'ai voulu voir Byzance
Et on a vu Pigalle
À la gare Saint-Lazare
J'ai vu les Fleurs du Mal
Par hasard

 


Commentaires

 

1. johnnydu51  le 04-06-2008 à 05:36:56  (site)

bonjour je te souhaite une bonne journee
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2. johnnydu51  le 05-06-2008 à 05:42:54  (site)

bonjour me voila pour te souhaiter une bonne journee
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3. vivrenotreamour  le 06-06-2008 à 13:11:09  (site)

bonjour desoler de mon retard je vous souhaite une bonne aprée midi bis
patricia

4. vivrenotreamour  le 07-06-2008 à 18:08:02  (site)

bonsoir pour le moment pas de nouvelle du papa à bruno quand a mon do c'est du a tous les problemes rencontré tous et lier le mal de do les migraines et la prise de poid il ma donner un traitement et des séances de kiné.voila les nouvelles.

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bonne soirée bis patricia

5. vivrenotreamour  le 08-06-2008 à 13:39:31

merci moi aussi je t'aime ma puce

6. johnnydu51  le 08-06-2008 à 19:47:33  (site)

bonsoir je vein te souhaier une tres bonne soire
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7. johnnydu51  le 09-06-2008 à 05:32:20  (site)

bonjour pass une bonne journee
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8. vivrenotreamour  le 13-06-2008 à 07:36:22  (site)

bonjour encor une journée d"attente je vais finir par detester les vendredi passe une bonne journée bis patricia

9. vivrenotreamour  le 14-06-2008 à 07:37:41  (site)

bonjour desoler de pas etre paser hier trop de probleme avec mon ordit je vaiss devor le formater je compte sur vos petit coms que je lirais des que possible bon week-end bis patricia

10. vivrenotreamour  le 14-06-2008 à 07:38:12  (site)

bonjour desoler de pas etre paser hier trop de probleme avec mon ordit je vaiss devor le formater je compte sur vos petit coms que je lirais des que possible bon week-end bis patricia

11. vivrenotreamour  le 15-06-2008 à 21:39:42  (site)

bonsoir apres avoir formater mon pc je peut enfin repondre a mes comme et te souhaiter une bonne fin de soirée et une bonne nuit meme si j'ai pas encor renis tous mes logiciel mais sa fonctionne deja mieuxje te dit a demain bis patricia

12. vivrenotreamour  le 17-06-2008 à 07:46:19  (site)

bonjour passe une bonne journée j'espere que tu va bien moi sa va moi aujourd'hui je devrais vous metre un thema sur cloclo si j'arrive as hebergé mes video et toi que va tu faire de beau?
gros bisou patricia

 
 
 
posté le 20-05-2008 à 12:50:58

pour une pote

hommage a toi

je sais que t adore cette chanson

bisou

 

 

voici sa photo :

 

 

 

                                                                          Grégory Lemarchal 

                                                                 Le lien

 

 

 

 

Paroles: Patrick Fiori. Musique: Patrick Fiori   2007  "La voix d'un Ange"

 


Elle regarde ma main
Elle s'accorde une pause
J'appelle à mon destin
Mon coeur lourd se repose
Je ne sens que le bien
Et le mal se suppose
Le lien

Elle remonte trop loin
Les souvenirs s'essoufflent
Je trouve un peu de moi
Dans cette vie sur ces routes
C'est comme au bord d'un rien
Que le lien me revient
Enfin

{Refrain:}
Racontez-moi
Quel est ce lien qui me tient vivant dans ce monde
Rassurez-moi
Si les douleurs nous rendaient meilleurs
Racontez-moi

A ceux qui rêvent sans fin
Qui s'accordent un repos
Comme ceux qui meurent pour rien
Si loin sans une rose
Je me dis que soudain
Mes peurs c'n'est pas grand chose
Pas grand chose

{au Refrain}

Quel est ce lien qui nous tient vivant dans ce monde
Rassurez-moi
Si les douleurs nous rendaient meilleurs

Le pendu me foudroie
Mais la lune s'interpose
La lutte se fait sans foi
Le jugement explose
L'ermite est au soleil
Et l'impératrice, le monde
Pour moi

Je serre encore les poings et je crie pour demain
Et je crie pour demain

Le lien, le lien

{au Refrain}

Quel est ce lien qui nous tient vivant dans ce monde
Rassurez-moi
Si les douleurs nous rendaient meilleurs,
Nous rendaient meilleurs
 


Commentaires

 

1. vivrenotreamour  le 22-05-2008 à 10:21:38  (site)

je passe avec ma tasse de cafe pour te souhaiter une bonne journée

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gros bisou

2. vivrenotreamour  le 24-05-2008 à 15:11:49  (site)

bonjour desoler de mon retard mais j'ai esayer de vous faire une video et elle voulais pas s'enregistre
sinon je vais bien

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bisou patricia

3. vivrenotreamour  le 25-05-2008 à 23:28:43  (site)

bonne nuit ma puce
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4. vivrenotreamour  le 26-05-2008 à 22:02:27  (site)

bonsoir je te souhaite une bonne et douce soirée et une bonne nuit
moi pas trop le morale se soir mais demain seras meilleur
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a demain patricia

 
 
 
posté le 20-05-2008 à 12:28:08

bienvenue chez moi

mon monde et ma musik

que de la musik ma passion

bienvenue

 

                    

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
 

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